Les travaux d'André DITTMAR s’appuient sur les approches "fractale et de
pavage" élaborées à partir
d'une seule figure: une tête d'aigle stylisée inspirée de l'art indien (aïda cote ouest du Canada) connue pour sa représentation
syncrétique des animaux.
La modification de cette figure par utilisation de fonctions mathématiques
(hyperbole) fait que les assemblages, symétries, combinaisons… offrent un champ
pictural et imaginatif très vaste.
Le monde onirique d’André Dittmar est entièrement construit à partir de cette "molécule picturale de
base », monde dans lequel objets,
paysages, fleurs, animaux, papillons… foisonnent.
La complexité et
l'harmonie des formes "naturelles" des être vivants, leurs
organes, leurs cellules sont des sources d'inspiration pour André..
Sa profession de chercheur dans le domaine biomédical le met journellement en
contact avec ces formes dont la signification est souvent cachée.
Le ressenti de ses œuvres est
lié à l'analyse du regard qui peut se fixer sur les formes globales ou des
composants de ces formes parfois submillimétriques.
Des impressions de relief, des figures cachées peuvent surgir sur des fonds
chaotiques après quelques secondes d'observation. La même œuvre peut être
perçue très différemment pour une même personne suivant le contexte
Ce monde onirique pluri perceptuel est intemporel par les thèmes qu'il aborde, c'est une "singularité de l'espace/temps".
Nota : Cette approche présente des analogies avec
celle de S. Dali qui utilisa la corne de rhinocéros décrite par une loi
exponentielle pour l'analyse du tableau de Wermeer
"la dentelière". Lors de l'exposition des TransFiguratifs a l'EOL (LYON)
AG 2008 et 2012 des TransFiguratifs